Les questions / réponses les plus fréquentes à propos de la mort et des funérailles…

6 Août 2015

Comment se passe la célébration religieuse ?
Avant la célébration à l’église, il y a d’abord les démarches suivantes : habituellement contacter un service de Pompes Funèbres lequel prendra contact avec la paroisse du lieu de célébration pour fixer, en accord avec la famille et le célébrant des funérailles, le jour et l’heure de la sépulture. Puis se mettre d’accord pour une rencontre de préparation avec la personne ou l’équipe paroissiale qui animera la cérémonie (prêtre ou diacre, parfois en certains lieux une personne déléguée par le curé).
Au cours de la préparation, il sera question de l’itinéraire de vie du défunt, le sens que l’on désire mettre à la célébration, le choix des lectures et des chants, les intentions de prière, la participation de la famille et des amis pour les lectures à faire ou les gestes symboliques à poser.
La célébration se déroule ainsi : accueil à l’entrée de l’église. À l’intérieur : rites de la croix et/ou de la lumière, lectures, prière universelle, (prière eucharistique s’il y a demande de messe et présence possible d’un prêtre), prière avec le ” Notre Père “, rite du dernier adieu (encensement du corps en signe de respect, aspersion d’eau bénite pour rappeler le baptême du défunt), geste d’adieu de la part des personnes présentes à la cérémonie. L’habitude est souvent prise de célébrer la messe (eucharistie) en même temps que la sépulture afin de permettre aux personnes qui le désirent de pouvoir communier ce jour-là.
Mais avant de faire ce choix, il importe de se demander si telles sont les intentions du défunt et de sa famille. Avec le prêtre, il est nécessaire d’aborder cette question avec liberté et sérénité. De plus en plus souvent une célébration sans prêtre est proposée le jour de la sépulture et la famille est invitée à participer à l’Eucharistie le dimanche suivant la sépulture. L’accompagnement au cimetière est souvent assuré par une personne de la famille ou une personne de la paroisse. Les prêtres peuvent de moins en moins assurer ce service.
 
A quoi correspondent les différents gestes effectués au cours des funérailles ?
– La Croix : croix fixée sur le cercueil, croix qui ouvre la procession ou gerbe de fleurs en forme de croix, elle est avant tout le signe de l’amour de Dieu. Elle est aussi un signe d’appartenance et de reconnaissance pour la communauté chrétienne. C’est enfin un signe d’espérance, celle que la mort est un passage vers la Vie, à la suite de Jésus.
– La lumière : que ce soient les cierges, pascal ou autres, ou les lumignons, elle symbolise le fait que Jésus est vivant au-delà de la mort et la présence du Ressuscité dans le monde. Lumière dans nos vies, cette lumière du Christ ressuscité est la source de notre espérance.
– L’encens : il est un signe de respect pour le corps du défunt – rendre hommage au corps, c’est honorer la personne – et de la prière qui monte vers Dieu.
– L’eau : “L’aspersion” avec l’eau bénite rappelle l’eau du baptême. L’eau est signe de vie mais aussi de risque, de renoncement. Jésus a risqué sa vie : sa ” plongée ” dans la mort est ” passage ” vers la vie de ressuscité.
C’est pourquoi, dans la célébration, l’eau rappelle le Baptême où Dieu fait signe qu’il appelle tous les hommes à vivre éternellement.
 
Quel rôle la famille peut-elle avoir dans la cérémonie ?
Pendant les funérailles, les membres de la famille sont invités à participer activement à la célébration : allumer les cierges qui entourent le cercueil, parfois déposer une fleur sur le cercueil, faire les lectures, proposer des intentions de prière, donner un témoignage sur le défunt.
C’est une manière de “personnaliser” la cérémonie et de faire que celle-ci corresponde le plus possible à la personne défunte. C’est aussi l’occasion pour les proches d’exprimer quelque chose en ces circonstances où ils se sentent bien souvent démunis face à ce qui leur arrive. C’est un dernier acte d’affection ou d’amitié pour le défunt. C’est enfin une étape de deuil qui libère, car on a souvent l’impression de ne pas avoir fait tout ce qu’on pouvait pour celui qui nous a quittés.
La participation de la famille donne aussi une richesse, une “densité” à la célébration. Elle est apaisante pour tous. Elle crée un élan, une ouverture à une espérance qui est ressentie par l’assemblée, même si celle-ci est composée de bien des gens qui sont loin de l’Église.
 
Les enfants doivent- ils assister aux enterrements ?
Si la personne décédée est très proche de l’enfant, oui, bien sûr. Et si l’enfant en a manifesté le désir.
C’est une façon de participer à la tristesse de toute la famille, d’être ensemble. L’enfant peut participer à sa manière à la cérémonie : poser une fleur sur le cercueil, faire, s’il sait lire, une intention de prière.
On aura eu soin auparavant de lui expliquer ce qui va se passer, quel est le sens donné à la cérémonie.
Par contre, conduire un petit enfant à l’inhumation au cimetière est déconseillé.
 
Des obsèques religieuses peuvent-elles avoir lieu en l’absence de prêtre ?
La présence d’un prêtre au cours des funérailles n’est pas indispensable, tout en étant préférable
Sans systématiquement généraliser, force est pourtant de constater que, de plus en plus souvent, les obsèques religieuses sont célébrées sans prêtre. Et l’on peut imaginer que cela sera de plus en plus fréquent dans les prochaines années.
Ceci s’explique en grande partie par le fait que les prêtres sont de moins en moins nombreux et que leur charge de travail s’accroît. Ils ne peuvent donc plus assurer l’ensemble des funérailles.
Mais dans la plupart des paroisses, des laïcs sont formés et des équipes constituées pour accompagner les familles endeuillées, les écouter et préparer avec elles la célébration à l’église.
Certaines familles peuvent être surprises, voire déçue, que des funérailles soient célébrées sans prêtre. Elles désirent instamment que, pour un membre de leur famille, ce soit un prêtre. Passé ce premier instant, beaucoup découvrent dans les équipes funérailles, des chrétiens fraternels, disponibles pour les accueillir, les écouter et les accompagner, et elles leur en sont reconnaissantes.
Par ailleurs, le prêtre peut célébrer une messe à l’intention du défunt au cours d’un dimanche qui suit les obsèques.
 
Un non baptisé peut-il avoir des obsèques religieuses ?
Les obsèques religieuses s’adressent aux chrétiens baptisés. Elles ne sont pas un sacrement, mais il y a un lien très fort entre le baptême qui fait devenir chrétien, membre à part entière de l’Eglise, et les funérailles qui sont l’accompagnement par la prière publique de l’Eglise de ce frère ou de cette sœur partant vers Dieu. Beaucoup de symboles (le signe de croix, le cierge pascal ou la bénédiction du corps du défunt avec de l’eau bénite), tout au long de la cérémonie des funérailles, rappellent d’ailleurs ceux du baptême.
Une personne non-baptisée ne peut donc avoir de célébration chrétienne des funérailles, à moins que cette personne ne soit catéchumène (jeune ou adulte en chemin vers le baptême) ou qu’il s’agisse d’un enfant mort prématurément dont les parents n’auraient pas eu le temps de le faire baptisé alors qu’ils en avaient réellement exprimé l’intention.
Il est vrai que, dans cette épreuve, un moment passé dans une église, pourquoi pas à prier, rassure bien souvent les proches de la personne décédée. Mais qu’en est-il alors du respect de la volonté de cette personne si elle n’allait jamais à l’église de son vivant ? Que représentent, dans ces circonstances, ces gestes posés dans l’église et quelle valeur ont-ils réellement ?
Cela n’empêche aucunement, que l’on soit chrétien ou non, de prier pour cette personne décédée et de faire preuve de compassion envers ses proches.


Lien utile : https://catholiques17.fr/accompagnement-des-familles-en-deuil/
Source : http://valence.cef.fr/

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